Sur un terrain de football
Circonstances :
Il est 17 h 30, par une belle journée de juin dans cette petite localité du Vaucluse. Une bande de gamins de 11 et 12 ans s’entraine sur le stade communal, comme chaque semaine. Le temps se couvre, il commence à pleuvoir et à tonner. Un moniteur décide d’interrompre l’entrainement. Les enfants ramassent les ballons et partent en courant vers les vestiaires. C’est à ce moment là que se produit le drame.
Un éclair touche un enfant de 11 ans et cinq de ses camarades qui sont à ses côtés sont sérieusement choqués, plusieurs perdent connaissance et s’effondrent sur la pelouse. L’entraineur secoure immédiatement l’enfant qui est en arrêt cardio-vasculaire. Son geste a certainement sauvé l’enfant.
Les pompiers, dont la caserne est située à quelques dizaines de mètres, arrivent immédiatement. Ils font appel à d’autres centres de secours pour obtenir un lourd déploiement de moyens. Un hélicoptère parvient à déposer un médecin urgentiste du SAMU de l’hôpital d’Avignon mais il doit repartir immédiatement compte-tenu des conditions météorologiques épouvantables.
L’électricité est coupée dans tout le secteur, il ne reste que les portables pour communiquer. L’enfant grièvement blessé est ranimé avant d’être évacué sur l’hôpital de la Timone à Marseille. Une noria d’ambulances évacue ses 5 camarades sur le centre hospitalier Henri Duffaut d’Avignon. Le reste du groupe est rassemblé dans une salle du centre aéré et sont immédiatement pris en charge par une cellule psychologique
Séquelles :
Nous ne connaissons pas les séquelles de ce foudroiement collectif car ce témoignage nous a été fourni par un internaute qui nous a seulement envoyé l’article de la presse locale relatant l’évènement.
Le foudroiement aurait-il pu être évité ?
OUI. Plusieurs erreurs ont été commises. En cas d’orage, les personnes qui se trouvent en groupe doivent impérativement se séparer les unes des autres d’au moins trois mètres pour éviter le risque d’un éclair latéral entre deux personnes. En outre, il ne faut jamais marcher à grandes enjambées et encore moins courir, sinon vous risquez d’être commotionné, voire électrocuté par une « tension de pas ».
Nous vous conseillons de vous reporter aux "20 recommandations de l'A.P.F", fiches 4 et 7.